-- Il n’y en a pas beaucoup, n’est-ce pas, des gens heureux ?
--Je ne crois pas, non. Il y en a qui croient important de l’être, et qui croient l’être mais qui, au fond, ne le sont pas tellement que ça.
-- J’aurais cru pourtant que c’était comme un devoir de tous les hommes, d’être heureux, comme on recherche le soleil plutôt que l’ombre. Regardez, moi, par exemple, Monsieur, tout le mal que je me donne.
--Bien sûr qu’il en est comme un devoir. Mademoiselle, je le crois aussi. Mais vous, vous comprenez, si vous recherchez le soleil c’est à partir de la nuit. Vous ne pouvez pas faire autrement. On ne peut pas vivre sans la nuit.
--Mais cette nuit, je la fais, Monsieur, et comme les autres recherchent le soleil, je la fais comme les autres, le bonheur, c’est la même chose. C’est pour mon bonheur que je la fais.
(...)
M. Duras, Le square.
á mon avis, ces qui pensent le bonheur, même la vie, s'agit d'un droit ou d'un devoir, ou d'un recherche, ils n'ont pas encore decouvert un petit mistere trés simple. Chao
ResponderEliminarno sé qué me gusta más si tu entrada o el comentario de jojoaquin. me quedo pensando
ResponderEliminarJojoaquin, je suis d'accord avec toi, mais c'est quand même curieux le texte de Duras, et cette sensation du devoir envers le bonheur que tout le monde a quelque fois experimentée.
ResponderEliminarCharcos, yo ando en las mismas.
Abrazos! :)